
Description du métier
La fonction exige une double compétence : maîtrise des techniques policières et du dressage et du soins au cheval. Le policier monté est souvent l’ambassadeur de la police lors d’actions de médiation et d’information.
Missions principales
En parallèle, il veille à l’entretien, à l’alimentation et aux soins de sa monture, ainsi qu’à la préparation du matériel : selle, brides et protections. La sécurité du public dépend aussi du bien-être équin.
Environnement de travail
Les contraintes météo, les horaires d’événements soir/week-end et les opérations de sécurité renforcent la variété des environnements. Les unités peuvent être basées dans des grandes villes comme Paris, Lyon, Bordeaux ou dans des régions touristiques.
Profil et qualités requises
Des qualités de cavalier : assiette sûre, confiance en soi, sens de l'équilibre. Des compétences professionnelles : respect des règles déontologiques, sens de la discipline et bonne condition physique.
Formations et diplômes
La double exigence sécurité/équitation impose des diplômes reconnus et un entraînement continu auprès des unités montées.
Parcours de formation classique
Des compléments possibles : formations fédérales d’équitation, modules de sécurité équestre, et certificats professionnels pour la prise en charge des équidés.
Établissements et organismes de formation
Des partenariats existent parfois entre forces de l’ordre et écoles d’équitation pour améliorer les formations pratiques.
Coût et durée des études
La durée totale avant d’être opérationnel varie : 1 à 2 ans pour le parcours concours + école + spécialisation. L’alternance n’est pas la voie classique pour les unités montées de la fonction publique.
Compétences et qualifications
Le développement continu des compétences est fréquent : entraînements réguliers, mises à jour tactiques et formations complémentaires.
Compétences techniques
Compétences relationnelles
Condition physique et prérequis
Débouchés et marché de l'emploi
La demande varie selon les politiques locales et les budgets alloués aux unités montées.
Opportunités professionnelles
Statut professionnel
Régions et mobilité
Salaire et rémunération
La rémunération globale inclut salaire de base, primes et avantages en nature (logistique, équipement).
Salaire débutant
Évolution salariale
Facteurs influençant la rémunération
Conditions de travail
Les avantages et contraintes se mêlent : reconnaissance publique, mais aussi horaires atypiques et risques liés à l’intervention.
Organisation du temps de travail
Avantages du métier
Contraintes et difficultés
Évolution de carrière
La spécialisation et la formation continue ouvrent des portes vers des postes d’encadrement et d’expertise.
Perspectives d'évolution
Spécialisations possibles
Reconversion et passerelles
Accès au métier et reconversion
L’expérience équestre constitue un atout majeur pour candidater.
Pour les jeunes et étudiants
Pour les adultes en reconversion
VAE et expérience professionnelle
Réseau professionnel et réglementation
Assurances spécifiques et normes de sécurité encadrent les pratiques : couverture responsabilité civile, contrôles vétérinaires réguliers, et conformité des infrastructures équestres. Les organismes comme la Fédération Française d'Équitation (FFE) et les services RH de la police fournissent des référentiels et des formations continues.
Témoignages et retours d'expérience
Ils illustrent comment la passion du cheval se conjugue avec l’engagement public.
Parcours inspirants
Conseils de professionnels
Réalités du terrain
Questions fréquentes (FAQ)
- Comment devenir Policier à cheval ? Le parcours commence par le concours de gardien de la paix ou l’entrée en gendarmerie. Après la formation initiale, un agent peut postuler aux unités montées et suivre une formation spécialisée interne en équitation et tactique montée.
- Faut-il être cavalièr(e) confirmé(e) pour postuler ? Une expérience équestre est fortement recommandée. Les unités acceptent des agents avec des compétences variables mais une assiette sûre et des bases en soins équins facilitent la sélection.
- Quelle formation équestre compléter ? Des certifications fédérales (galops, BPJEPS pour le secteur équestre) et des modules spécifiques sur le comportement équin sont utiles pour se démarquer.
- Le métier est-il dangereux pour le cheval ? Les unités respectent des protocoles vétérinaires stricts. Les chevaux sont choisis et suivis régulièrement pour garantir leur bien-être et leur aptitude au service.
- Où travaille-t-on principalement ? En ville, dans les parcs, sur les littoraux touristiques et lors d’événements. Les grandes agglomérations offrent le plus d’emplois.
- Quel est le salaire moyen ? Débutant : ~1 600–1 900 € nets/mois. Avec l’expérience et les promotions : 2 200–2 800 € nets selon le grade et les primes.
- Peut-on évoluer vers d’autres postes ? Oui : encadrement d’unité, formation des cavaliers policiers, postes administratifs, ou reconversion vers la sécurité privée et la gestion d’écuries.
- Quelles sont les contraintes principales ? Horaires décalés, travail par mauvais temps, gestion de situations dangereuses et responsabilités liées au bien-être des chevaux.
- La VAE est-elle utile ? Oui, la VAE permet de valoriser l’expérience équestre et d’obtenir des certifications reconnues, facilitant l’accès à des postes spécialisés ou à la formation de formateurs.
- Faut-il un diplôme scolaire particulier ? Le concours de police requiert souvent un niveau bac ou équivalent selon les profils. L’essentiel reste la réussite au concours et la capacité à intégrer la formation initiale.
Conclusion
Le métier de Policier à cheval est exigeant mais riche d’enseignements et d’émotions. Si vous aimez le contact humain et le cheval, renseignez-vous et formez-vous : votre carrière peut commencer au galop.


