
Description du métier
Missions principales
Il prépare et gère le matériel, choisit et prépare les équidés adaptés, encadre les patients pendant les activités et évalue régulièrement les progrès. Il rédige des comptes-rendus, collabore avec l'équipe médicale, les familles et les structures partenaires, et assure la traçabilité des prises en charge.
Environnement de travail
L'équithérapeute travaille souvent au sein d'une équipe pluridisciplinaire (ergothérapeute, psychomotricien, psychologue, éducateur) et peut exercer en libéral ou en salarié.
Profil et qualités requises
La connaissance du cheval, des pratiques d'écurie et des règles de sécurité est indispensable, tout comme des compétences analytiques pour concevoir des bilans et mesurer les évolutions du patient.
Formations et diplômes
Parcours de formation classique
Une autre voie commence par un BPJEPS ou un BEES / DEJEPS pour l'approche équestre, puis une spécialisation thérapeutique. Les formations privées et universitaires proposent des modules pratiques et théoriques destinés aux professionnels de santé ou du social.
Établissements et organismes de formation
Vérifiez la qualité pédagogique, la supervision clinique et le volume horaire pratique. Privilégiez les formations intégrant des stages cliniques et l'intervention de professionnels de santé.
Coût et durée des études
Le coût varie : DU et formations privées entre 1 500 et 6 000 € selon le prestataire. Certaines formations sont finançables par le CPF, Pôle emploi ou via les OPCO pour les salariés. L'alternance est rare pour la spécialisation thérapeutique, mais possible dans les parcours BPJEPS.
Compétences et qualifications
Compétences techniques
Connaissance des règles d'hygiène et de sécurité en activité équestre, premiers secours et gestion des risques liés au contact équin.
Compétences relationnelles
Patience, empathie et capacité à gérer des situations émotionnelles intenses sont essentielles.
Condition physique et prérequis
Des aptitudes psychologiques solides permettent de préserver sa posture professionnelle face à la souffrance et aux progrès parfois lents.
Débouchés et marché de l'emploi
Opportunités professionnelles
Des projets innovants (programmes d'insertion, sport-santé) créent aussi des opportunités pour des équipes pluridisciplinaires.
Statut professionnel
Le statut influe sur la charge administrative, la facturation et le niveau de revenus.
Régions et mobilité
La création de projet est fréquente : ouvrir un pôle d'équithérapie, s'associer à un centre équestre ou créer une association locale pour mutualiser coûts et chevaux.
Salaire et rémunération
Salaire débutant
Évolution salariale
Facteurs influençant la rémunération
La prise en charge partielle par des financeurs (CPAM, collectivités) peut stabiliser les revenus pour certains projets.
Conditions de travail
Organisation du temps de travail
Le travail comporte aussi des tâches administratives : bilans, comptes-rendus, coordination avec les prescripteurs et gestion du matériel équin.
Avantages du métier
La diversité des publics et des contextes rend le quotidien riche et motivant.
Contraintes et difficultés
Emotionalement exigeant, le métier expose au stress lié à la responsabilité envers des patients fragiles. Les débuts peuvent être économiquement précaires, notamment en libéral.
Évolution de carrière
Perspectives d'évolution
Spécialisations possibles
Reconversion et passerelles
Accès au métier et reconversion
Pour les jeunes et étudiants
Pour les adultes en reconversion
VAE et expérience professionnelle
Réseau professionnel et réglementation
Il n'existe pas de titre national protégé « équithérapeute » : la pratique repose souvent sur un diplôme de santé ou social complété par une formation reconnue. L'assurance responsabilité civile professionnelle est indispensable, de même que le respect des normes de sécurité équestre et des règles d'hygiène.
Enfin, la déontologie impose le travail en réseau avec les prescripteurs médicaux et la tenue de dossiers patients conformes aux exigences légales.
Témoignages et retours d'expérience
Parcours inspirants
Julien, ancien moniteur devenu coordonnateur d'un pôle d'équithérapie, raconte comment la complémentarité entre compétences équestres et cliniques a boosté son projet.
Conseils de professionnels
Réalités du terrain
Questions fréquentes (FAQ)
- Comment devenir équithérapeute ? Pour exercer, combinez un diplôme de santé (ergothérapie, psychomotricité, psychologue, infirmier) ou un profil social avec une formation complémentaire en médiation équine. Les DU et certificats spécialisés sont souvent recommandés pour acquérir les compétences cliniques et pratiques nécessaires.
- Existe-t-il un diplôme officiel d'équithérapeute ? Actuellement, il n'existe pas de titre national protégé unique « équithérapeute ». La pratique repose sur un diplôme de base (santé/social) complété par des formations universitaires ou privées en médiation équine.
- Quel niveau d'équitation est requis ? Un niveau équestre sûr est indispensable : aisance à cheval, gestion des situations imprévues et connaissance de base des soins aux équidés. Le niveau exact dépend de la structure et des activités prévues.
- Quel est le salaire d'un équithérapeute débutant ? En salarié, le salaire brut mensuel démarre souvent entre 1 500 et 1 900 €. En libéral, les revenus varient fortement selon le nombre de séances et la tarification.
- Peut-on se former en reconversion ? Oui. De nombreuses formations continues, DU et certificats accueillent des adultes en reconversion. Les dispositifs de financement (CPF, Pôle emploi) peuvent aider à financer le parcours.
- Quelles assurances sont nécessaires ? Une assurance responsabilité civile professionnelle est indispensable. Si vous possédez des chevaux, une assurance spécifique activité équestre et une assurance multirisque pour les installations sont recommandées.
- Où exercer ce métier ? Dans les centres équestres adaptés, établissements médico-sociaux (IME, MAS), hôpitaux, associations de médiation animale ou en cabinet privé. La mobilité et la création de partenariats locaux sont importantes.
- Quelles compétences relationnelles sont clés ? Empathie, patience, capacité d'écoute et pédagogie. Savoir travailler en équipe pluridisciplinaire et communiquer avec les familles et prescripteurs est fondamental.
- La médiation équine est-elle remboursée ? Les prises en charge dépendent des conventions locales et des financeurs. Certaines structures obtiennent des financements partiels via la MDPH, les collectivités ou des programmes de santé ; le remboursement reste néanmoins irrégulier.
Conclusion
L'équithérapie est un métier exigeant et profondément humain. Si vous êtes attiré par le soin, le cheval et le travail pluridisciplinaire, renseignez-vous et formez-vous pour commencer une carrière riche de sens.



